Henri Bardouin Absinthe , propose l’Absente un apéritif qui – « réveille en vous les saveurs de l’interdit » – l’Absinthe Henri Bardouin se dévoile très typée, elle est élaborée avec un savant mélange de plantes aromatiques : absinthe, armoise, anis vert et de mélisse, délicatement sucrée et légèrement épicée. Prête à être dégustée avec de l’eau très fraîche et des glaçons.
Génèse de l’absinthe ou Fée verte.
L’histoire débute en Suisse au XVIII ème siècle, et précision, l’inventeur de l’absinthe est une femme, et se nomme la mère Henriod, elle est née en Suisse en 1734 à Couvet. Elle élabore cet élixir thérapeutique à base de plantes : l’hysope, l’anis vert, le fenouil et l’absinthe etc… le tout infusé dans de l’eau de vie de vin. Ce breuvage, quelque peu euphorisant aux diverses vertus est surnommé la Fée verte, elle est même recommandée à l’époque par le surnommé Docteur Pierre Ordinaire, pour ses bienfaits médicinaux et autres …!
En 1797, le Major Daniel Henri Dubied notable et négociant en dentelles et son associé à Henri Louis-Pernod rachètent aux soeurs Henriod la recette de la Fée verte. Ils voient juste, quelques décennies plus tard, ils deviennent les plus importants producteurs d’absinthe. Ils fondent en 1798 une distillerie à Couvet en Suisse.
C’est un véritable succès, l’élixir prend son envol. Par la suite, installation de la distillerie Pernod/Dubied à Pontarlier dans le Doubs en France. La société est florissante, c’est une affaire qui marche ! En 1805, la production d’absinthe était de 16 litres par jour, elle flambe en 1896 et atteint les 25 000 litres par jour. Elle s’exporte aussi aux Amériques et dans les colonies. Un phénoménal succès !
Le paradis artificiel de Baudelaire
Ce succès est tel que dans tous les cafés de la Belle Époque elle devient la boisson alcoolisée préférée des artistes comme : Van Gogh, Toulouse Lautrec, qui recherchent l’inspiration dans la fréquentation immodérée de l’absinthe ou Fée verte que Baudelaire nommait son Paradis artificiel.
Au XIXe siècle, l’alcoolémie est un fléau qui ronge la population. C’est ainsi, qu’on accuse l’absinthe de rendre fou, aveugle et criminel. L’absinthe est prohibée en France le 16 mars 1915 (on rappellera que le taux d’alcool de l’absinthe pouvait atteindre de 72° à 90°). Un nouveau décret en 1988 en autorise la production mais règlemente le taux de thuyone à 35 mg/litre et à 5mg/litre de fenchone (principales molécules excitantes et euphorisantes de l’huile essentielle de l’absinthe et du fenouil). En France, l’abrogation de la loi d’interdiction de l’absinthe date du 18 mai 2011 avec la dénomination de spiritueux aux plantes d’absinthe.
Il faut attendre 1938 pour que la loi autorise les anisés titrés à 45° (sans absinthe). Un dosage d’alcool à 45°permet à la saveur de l’anis de s’exprimer au moment de la distillation. Naissance du pastis.
Henri Bardouin Absinthe : Servir l’absinthe, un rituel
Tout d’abord, se procurer une cuillère en argent perforée, spéciale au service de l’absinthe, y placer un morceau de sucre, la poser ensuite sur les bords d’un verre contenant une dose d’absinthe. Puis, verser de l’eau glacée très lentement sur le sucre qui se dissout peu à peu en troublant l’absinthe d’un blanc opalescent.
Le saviez-vous
L’usage de l’absinthe n’est pas nouveau : un papyrus égyptien de 1600 avant J.C la recommande comme remède contre la fièvre, car elle est stimulante et antiseptique. Pythagore pensait que les feuilles de cette plante dans le vin stimulaient l’accouchement, et Hippocrate la prescrivait pour combattre l’anémie, la dysenterie, les règles douloureuses et les rhumatismes.
Henri Bardoin Absinthe
Distilleries et Domaines de Provence
Z.A. les Chalus – 04300 Forcalquier – France
Tel : 04 92 75 71 66
Vente sur leur boutique en ligne : www.distillerie-provence.com
Prix : 27.25€ la bouteille d’Absente de 75 cl (titrée 55°)
A consommer bien sûr avec beaucoup de modération !
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